14 juillet 2016: Jeonju - Sokcho et alentours du logement de Sokcho
Bonjour tout le monde !
Aujourd’hui, je me lève assez tôt afin de pourvoir terminer ma valise pour aller à Sokcho. Je termine donc le tout dans les temps et sors de ma chambre. La propriétaire m’attendait pour aller prendre le taxi jusqu’au terminal des bus, je n’ai donc pas eu le temps de déjeuner, juste le temps de prendre ce qu’il me restait dans le frigo.
J’embarque alors le tout : valise, sac à dos, pull au cas où… Et on se dirige vers le pont. Nous obtenons rapidement un taxi où je mets ma valise, dis au revoir au proprio et c’est partie pour la gare routière. J’arrive un petit peu en avance et achète donc mon ticket à mon aise. Je vais alors m’asseoir sur un siège du hall. En regardant l’heure, il me reste 1 quart d’heure avant que le bus ne démarre. Je décide donc d’aller aux toilettes et là je fais quelque chose pour lequel j’aurais eu des ennuis à Bruxelles, surtout en ces moments difficiles : je laisse ma valise où elle est pour aller à la toilette. A Bruxelles, je fais ça, les militaires pensent que je » dépose une bombe et c’est fini…
Enfin bref, il me reste encore un petit peu de temps et je pense à regarder pour prendre quelque chose à manger pour midi. Je trouve une espèce de sandwich jambon fromage et crudité chez Paris Baguette. Il est alors temps de monter dans le bus et de rouler pendant 6 heures. Je m’installe alors à mon siège et croise les doigts pour qu’il n’y ait personne à côté de moi.
Apparemment, j’ai bien croisé les doigts : personne n’est venu à côté de moi ! J’ai pu donc dormir presque comme un bébé, si on oublie l’inconfort de bus par à un lit. Je me suis occupée comme je pouvais, une fois en écrivant, l’autre fois en lisant ou juste en écoutant ma musique… En fait, le bus a mis 6 heures pour arriver à destination car ce n’était pas un bus express, il s’est arrêté à plusieurs reprises pour faire descendre et remonter des gens. Après, à un moment sur la route, un passager est venu demander quelque chose au conducteur, une histoire de taxi, je crois. Le seul mot que j’ai compris était « Teksi », donc je suppose qu’il s’agit de ça. Suite à la demande, le conducteur s’arrête après un péage sur la bande d’arrêt d’urgence. Le mec sort du bus et passe un coup de téléphone et pendant ce temps, le conducteur est sorti se dégourdir un peu les pattes.
Après 10 minutes, on est reparti sur la route. On a fait un peu plus tard une autre pause sur une aire d’autoroute mais ayant peur de ne plus retrouver le bus voire même de le rater (car contrairement aux bus express, comme celui pour aller à Gyeongju à partir de Séoul, on est pas enregistré, donc le conducteur ne sait pas vraiment vérifier si tout le monde est dans le bus avant de démarrer) je suis juste descendue pour aller faire ma mini-pause pipi en 4e vitesse. Et en revenant, j’ai retrouvé mon bus du premier coup ! Reconnaître son bus à l’air simple, comme ça, mais non : il y avait 4 bus de la même société l’un à côté de l’autre, les mêmes. La seule chose qui changeait, c’était la destination. Et elle n’est indiquée que sur le côté du bus, soit partie où on a pas accès quand ils sont garés.
Après avoir repris le bon bus, nous avons fini par arriver à destination, avec cependant 30 minutes de retard, mais ce n’est pas grave : cela m’a permis d’arriver juste à temps pour le check-in, à 15h. Je me débrouille donc avec mon plan pour trouver l’hôtel, qui est à 5 minutes à pied, 7 avec une valise comme la mienne. Je rentre alors dans un lobby surchargé de tout : des coussins qui ne vont pas ensemble, des cartes postales de partout dans le monde mélangé à des post-it en tout genre, des meubles complètement différents…. Mais bon, le tout donnait une ambiance cosy, sympathique malgré le kitsch régnant.
Le monsieur de la réception (oui, je dois le préciser, ça m’a fait bizarre de voir que cet endroit était tenu par un homme, je m’attendais à voir une femme. Décidemment, ce voyage m’a appris beaucoup de chose, dont par exemple de ne plus juger les gens à la première vue. Je me suis aperçue que, même sans le vouloir, je jugeais les gens directement sans leur laisser une chance. Mais à Jeju déjà je me suis plantée sur certaines de mes colocataires) arrive et me dis de m’installer à la table à côté pour m’expliquer un peu les alentours de l’hôtel et son fonctionnement.
Je m’installe alors, avec ma valise toujours au centre de la réception, normal. Il m’explique alors les environs, les choses à voir, les lieux de tournage d’une émission (2 days 1 night) et d’un drama que » je ne connais pas, la petite plage à 15 minutes de marche, les 2 ponts ainsi que des bons plans restaurant. Ensuite, il m’explique comment me rendre au Mont Seoroksan, une des montagnes préférées des coréens, en bus et il m’informe aussi sur les itinéraires possibles là-bas. Il me conseil cependant de juste passer la journée de demain là-bas et pas d’y aller maintenant puis retourner demain.
Il m’emmène alors à mon dortoire, en voulant absolument porter ma lourde valise (rappel : 23 kg…) dans les escaliers. Je l’aide alors et arrivés à l’étage il me dit merci, en française, trop mignon ! Je m’installe alors à mon aise et remarque que… Grand luxe : j’ai une baignoire dans ma salle de bain !!! Pas de pommeau relié à l’évier, tout ne sera pas entièrement trempé ! Je me pose alors 5 minutes pour voir quoi faire et par où commencer.
Je décide alors de sortir et de commencer par trouver un bureau de poste pour poster mes cartes postales, que j’ai chaque fois laissées à la chambre quand j’ai trouvé une boîte où les laisser et quand je les avais sur moi, je n’en trouvais aucune. Karma, surement. Je demande au monsieur de la réception et il m’indique où le trouver. Je sors de l’hôtel et… Evidemment, je me trompe de côté, je prends à gauche au lieu de droite et je n’ai donc pas trouvé le bureau de poste. J’entre alors dans un bâtiment qui a l’air officiel et demande où je peux le trouver. Là, ils m’impriment un plan pour le trouver et, après les avoir remercié, me dirige alors vers le bureau de poste que je trouve cette fois-ci sans soucis.
Après ça, je décide de me diriger vers les observatoires qui sont proposés dans mon plan et, grâce à la lumière et le temps magnifique, les vues sont splendides. Je continue mon chemin et, un peu avant d’atteindre la plage, j’ai entendu dans un restaurant « Dreams are my reality », pensées pour la Kcon à Paris et surtout pour Gaëlle. Elle comprendra pourquoi. J’arrive alors à cette petite plage, très sympathique où les échoppes et restaurant ne ressemblent pas à ce qu’on peut voir à la côte chez nous. Beaucoup plus de couleur, beaucoup moins classe mais c’est ce qui fait le charme de la Corée, en fait. Je reste un peu pour profiter du soleil puis reviens sur mes pas pour avoir une autre vue de cette côte-ci, sur les ponts. J’emprunte alors le premier puis, vois un passage pour descendre sur ce petit quartier, dont le réceptionniste/gérant de l’hôtel m’a parlé. En descendant, je remarque aussi en dessous du pont des graffitis… Qui ont tellement plus de classes que chez nous : des dragons, des dames en hanboks en train de danser…
Je me balade un peu dans ces rues pittoresques puis retourne sur le pont et me dirige vers l’hôtel pour commencer à regarder pour un restaurant pour remplir mon estomac ce soir. Je me base sur le plan un peu bancal, fait main, que j’ai trouvé à la réception et fini par tomber sur la grande artère commerciale, antre la mer d’un côté et les montagnes de l’autre. Ici, comme partout ailleurs en Corée, les magasins et restaurant s’étalent le long de la rue ET sur la hauteur des bâtiments : un bâtiment peur avoir un rez-de-chaussée commercial, un premier étage pour un restaurant, un 3e étage pour un noraebang, un 4 etage pour un salon de coiffure, etc…
Je fais donc un petit tour et vois plusieurs magasins connus, comme the Body Shop, Tony Moly, New Balance, Nike, Starbucks…. Dunkin’ donut et Baskin Robbins. Je me balade donc et fini par trouver dans une petite ruelle un tout petit restaurant de pas plus de 15 personnes. Je m’y arrête et commande le seul plat de ramen qui n’est pas rouge (et donc, pas de kimchi, car je suis pas sûre de pouvoir supporter un plat de ramen au kimchi avec la dose qu’ils semblent mettre). Finalement, mon plat arrive et… Il arrache : ils ont remplacé le kimchi par du poivre. La sauce dans laquelle nageaient les pâtes était une sauce au poivre, avec un œuf poché et des algues. Et des rice cakes.
A part le côté piquant, c’était super bon et ne m’a coûté que 3500 wons, soit 3,50 euros. Je repars direction mon hôtel mais craque complètement pour une chemise dans le magasin à côté du resto. Puis, chez Tony Moly avec leurs brumisateur lapin qui sent bon et les « sheet-mask » qu’ils proposent… Je passe aussi chez C&U avant d’aller à l’hôtel pour avoir des bouteilles d’eau pour la rando de demain et ne pas perdre de temps à devoir aller les acheter demain matin.
Sur le chemin pour rentrer, je croise une madame qui promène son bébé chat… Sur son épaule. Il était trop mimi, tout petit, tout blanc et les yeux bleu… Adorable ! Je fini par arriver à l’hôtel et regarde encore un petit épisode de mon drama avant d’écrire et d’aller dormir puisqu’ici les pièces communes sont vides, contrairement à celles de Jeju…
Il est temps pour moi d’aller me mettre dans mes couvertures et dormir : demain, mes petits petons vont être mis à rudes épreuves, il vaut mieux donc être bien reposée…. A demain !
13 juillet 2016: Le fameux mont Maisan, où comment une bonne balade en perspective s'est terminée en ballade tout de suite moins agréable avec une note de taxi salée...
Hello !
Il est l'heure de se réveiller ici, à Jeonju. Enfin... N'ayant pas d'horaires pour le petit déjeuner, je décide de me lever à mon aise et de voir comment faire pour aller au Mont Maisan. Je commence donc ma journée à 11h avec un jus d'oranges et mes 3 petits choux à la crème vanille et chocolat. Celui à la vanille est vraiment très bon par contre, ceux au chocolat, c'était pas trop ça. C'était un chocolat entre du chocolat sans goût et du chocolat pas top. Je retourne faire mon sac dans ma chambre, individuelle puisque je suis dans un petit Hanok.
Une fois sortie de l'hôtel, je me dirige vers le pont qui ne se trouve pas très loin de la guesthouse pour essayer de prendre un taxi. Il n'a pas fallu longtemps pour que je puisse en avoir un. Par contre, cela vaudra 50 000wons (soit 35 euros) pour 45 min. Ouch. Mais bon, au moins je ne vais pas devoir attendre une heure que le bus arrive puis encore une heure pour arriver au mont Maisan... Je compte prendre le bus pour rentrer, histoire d'économiser quand même un peu.
Après 40 minutes de silence un peu bizarre avec le chauffeur, qui ne connaissait pas vraiment la route, on peut apercevoir l'allure du Mont Maisan qui se profile à l'horizon, soit les "2 oreilles de cheval":
Enfin, je finis par arriver avec le taxi sur le parking, où je descend et commence à marcher pour aller faire une petite randonnée et voir ce que ce parc provincial a à me montrer. Ayant quand même du mal à savoir par où aller car il n'y a aucune indication, je tombe sur les informations touristique, où une madame vient me demander si elle peut m'aider . Je lui répond que j'aimerais aller au temple tapsa. Elle m'indique donc par où aller et m'indique que le taxi m'a amenée à la sortie Sud du parc. Génial, la mauvaise entrée. Pour prendre le bus, il fallait aller à la sortir Nord et comme ça, j'aurais pu repérer où prendre le bus pour rentrer... Pas grave, j'aurais pas à faire demi-tour, je ferais une petite balade jusqu'à la sortie Nord.
Je commence donc ma ballade où, sur tout le début, il y a pleins de petits restaurants, des petits marchands... Je continue à marcher et arrive sur un magnifique lac:
Un peu plus loin, je vois un petit satnd qui vend du Omija(cha) et, encore un peu nostalgique de Jeju, je craque et en prends un verre. Et comme il faisait très chaud, ça fait du bien d'avoir une bonne boisson fraîches ! Je continue mon chemin et observe un petit pavillon qui semble être un pavillon mortuaire au vu des 2 portraits (un homme et une femme) à l'intérieur. A côté, il y a des toilettes, c'est un détail qui a son importance: ici, en Corée, vous trouverez des toilettes PARTOUT ! Et propres, en plus ! Et quand je dis partout, c'est partout, limite toutes les 15 minutes il y en a. Je continue ma route et, aussi comme un peu partout, on peut voir des stands traîner sur le bord de la route.
Je marche et marche encore, c'est le principe d'une randonnée. J'arrive alors finalement au temple Tapsa, soit en endroit particulier car c'est là ou un laïque a passé sa vie à faire des pagodes de pierres (la légende raconte qu'il en a fait environ 300), sans ciment, sans colle, sans rien. Juste les superposées.
Je me mets alors à visiter ce temple spécial, où avant d'entrer dans le site, on est accueilli par un bouddha doré, aussi sur le haut d'une falaise. On peut voir plusieurs bâtiments, contenant tous un bouddha, des peintures, des fleurs de lotus en papier avec un nom accroché. On peut voir aussi en plus plusieurs statues, celle-ci:
Ou encore celle du fondateur du temple, et donc des pagodes de pierres:
Un peu plus haut, il y avait un petit bâtiment caché derrière un plus gros, plus imposant. Dans ce petit temple, on pouvait voir un fresque à l'effigie du créateur du temple, avec là aussi, des fleurs de lotus et des tapis pour saluer si l'envie vous prenait. Plus haut encore, on peut observer certaines pagodes de plus près et, à un moment donné de mon ascension, je vois quelque chose qui brille sur la roche: des pièces de 100 wons. Je passe à côté et continue ma visite. J'arrive en haut, près des 2 grandes pagodes principales. La vue est superbe. Je redescend donc et me décide finalement de laisser, moi aussi, une pièce sur cette roche et de faire un vœu.
Une fois le temple visité, je continue ma petite balade et voit que j'ai a escaladé une énorme montée. Pas grave, j'aurais des cuisses en béton. Je monte donc tant bien que mal et décide de faire une pause de 5 petites minutes. Après avoir repris mon souffle, essuyer la sueur qui perlait de mon front, je me remets en route et tombe sur un autre temple que je visite. Celui-ci n'a pas énormément d'intérêt comparé à celui d'avant mais reste super joli.
Je cherche alors à continuer mon chemin mais la route est barrée. Bon, que faire alors ? Je vais demander au bureau d'informations qui se trouve devant ce deuxième temple mais ici, clairement, il ne comprennent pas l'anglais: le plan que je leur montre (voir ci-dessus) semble être écrit en chinois). Ils essayent donc de m'expliquer mais c'est vraiment pas clair. Je crois comprendre qu'il y a eu des éboulements et que donc, la voie est impraticable. Je dois donc retourner sur mes pas et trouver un autre chemin. Bon, c'est pas grave, je fais comme le monsieur m'indique et repart vers le temple Tapsa. Une fois dépassé, je vois une proposition de chemin qui à l'air abordable: il s'agit d'une pente très raide à escalader. Je me dit c'est pas grave, ça ne peut pas être très long... Tu parles ! Quand tu crois qu'il y en à plus, y en a encore, derrière les arbres ou autres cailloux plus massifs. Le cauchemar. De plus, je commence à avoir peur pour ma cheville et de me perdre vu qu'il n'y a plus aucune indication depuis 10 minutes...
Je rebrousse alors chemin, en espérant ne pas me tordre la cheville ou quoi que ce soit, ni casser mon appareil photo dans une chute. J'arrive finalement à la destination voulue, soit, le départ de cette super mauvaise idée. Je retourne donc, à mon aise mais un peu énervée de cet éboulement, des ces indications de mes deux, au bureau d'information de la porte sud. De là, je leur demande s'il est possible d'appeler un taxi pour rentrer puisque je ne sais pas rejoindre la porte Nord pour prendre le bus. Ils ont l'air étonné et me disent que c'est cher. Sans dec'. Mais bon, pas le choix, je dois bien rentrer à la guesthouse où sont toutes mes affaires.µ
Ils me font alors attendre dans le bureau d'information et me commande mon taxi. On parle un peu de la Belgique, de mes études, etc. Le taxi fini par arriver mais je ne suis pas au bout de mes surprises: en effet, l'adresse que je lui montre dans mon roadbook n'est pas la bonne ! Heureusement, le numéro de la propriétaire, lui, est bien noté. Le chauffeur appelle alors et puis me la passe. Je lui explique la situation et je la repasse au conducteur afin qu'elle lui explique la route. L'adresse dans le GPS, on peut enfin démarrer. Comme pour l'aller, silence un peu bizarre pendant 45 minutes où mes yeux commencent même à se fermer petit à petit. On arrive finalement au Village hanok mais je ne reconnaît rien. Le chauffeur demande donc aux gens qui sont autour s'il y a une autre entrée. Là, on arrive à un endroit que je connais. Je lui demande donc de s'arrêter et repaye 50 000 wons. Y a pas à dire, ça, ça fait un peu mal au fesses...
Je profite de la lumière qui est encore présente pour me balader un peu dans le quartier, notamment chasser mon petit déjeuner pour demain matin. Je trouve mon bonheur: un petit cake au chocolat ! Je continue ma route et apprécie les petites rues que je vois, les gens en hanboks plus beaux les uns que les autres... Et j'arrive au GS25 où je finis par discuter en coréen avec le vendeur. Il me dit que je me débrouille vraiment bien ! Je sors donc de là avec le sourire au lèvres. En revenant, je tombe sur un petit magasin tout mignon qui vends 3 carrés de tissus super beaux et mignon pour 5000 Wons. Je craque, j'en prends 6...
Je rentre à la chambre et fais alors ma valise pour le départ du lendemain: j'ai rendez-vous avec la proprio à 8h10 demain matin pour prendre le taxi pour aller à la gare routière. Après l'avoir finie, mon estomac gargouille un peu et je ne suis pas motivée d'aller dans un resto. Je retourne donc dans un GS25 pour vivre une soirée typiquement geek ou otakus si vous préférez: des nouilles instantanées devant un bon drama !
Il est temps pour moi d'aller faire dodo maintenant, demain, la journée va être rude: 6 heures de bus pour arriver à Sokcho... Courage !
A demain, tout le monde !
12 juillet 2016: Jeju - Gunsan - Jeonju, visite du quartier, visite du sanctuaire Gyeonggijeon, bibimbap et comédie musicale
Hello !
ça y est, aujourd'hui, je retourne sur le continent ! Je me lève donc à mon (semi) aise mais laisse mes colocataires, qui m'ont proposées d'aller déjeuner avec elles, pour terminer ma valise. Je descend ensuite pour pouvoir prendre le bus navette jusqu'à l'aéroport de 9 afin d'être là en avance par rapport à mon vol de 12h50. Lorsque je sors de la guest house, il commence à pleuviner, c'est qui est loin d'être agréable lorsqu'on se trimbale une valise et tous les documents à protéger dans son sac, qui est un peu lourd quand même... J'arrive à l'étape des escalier mais ayant la flemme de me casser les bras, décide de juste la tirer sur les marches en espérant que rien ne se casse...
J'arrive donc à mon aise à l'arrêt où le bureau de vente des tickets est fermé, il ne reste plus qu'à attendre. Finalement, la madame arrive, je prend mon ticket et reste à l'intérieur pour profiter de la clim. Après 10 minutes, le bus arrive enfin et je vais mettre ma valise en soute avant de me trouver un siège agréable et dormir un peu pendant l'heure et demie que va durer le trajet. Après moultes arrêts, le bus s'arrête en fin au terminus: l'aéroport. Je descend donc et vais rechercher ma valise, comme plusieurs des passagers. Je suis alors les panneaux indicateurs des vols domestique, et plus précisément de ma compagnie, eastar jet. Lorsque je fini par rentrer dans l'aéroport, après avoir été poussée à plusieurs reprise par des étranges (pas des coréens), je me rends compte à quel point cet aéroport qui semblait petit à l'arrivée est grand.
Je trouve le bureau de ma compagnie afin de demander si je peux déjà m'enregistrer vu que je suis 2 heures à l'avance. La madame essaye de me faire comprendre que mon vol a été retardé d'un quart d'heure. Bon. Si ce n'est qu'un quart d'heure, ça va encore. Elle me dit aussi que je vais devoir attendre avant d'aller m'enregistrer. Je me trouve donc une petite place assise quelque part et retrouve mon ami "Dunkin Donut" pour un petit déjeuner sur le pouce. Le temps passe et passe et il est enfin temps de s'enregistrer. Il est 10h50. Arrivée au guichet, de nouveau, on me dit que l'avion est reatrdé et que l'embarquement ne se fait que 10 minutes avant le décollage. Je mets alors ma valise sur la balance et... J'ai 8 kg de trop... Je suis à 23 kg au lieu des 15 acceptés... Bon, je ne vois pas trop comment ça se fait que je suis passé de 17kg en partant à 19kg en partance pour Jeju et maintenant 23... Heureusement, j'ai encore de la marge pour rentrer à Bruxelles: 30 kg par bagage.... Je risque peut-être de devoir regarder pour une deuxième ? Je ne sais pas encore, on verra bien. Bref, l'enregistrement et le paiement pour le supplément de point étant fait, je cherche un peu comment ça se passe et où on doit aller pour avoir accès aux salles d'attentes pour l'embarquement.
Je finis par trouver le tout et retourne m'asseoir quelque part en espérant avoir des nouvelles de Sarah qui m'a dit ce matin que finalement au vu du temps annoncé, orage sur orage, elle n'a pas réservé de nuit supplémentaire et prenait donc l'avion à 13h. Je pensais qu'on pourrait se croiser mais n'ayant pas de réponse, je pars vers le poste de vérification au rayons X des bagages cabines. Je trouve ensuite facilement ma porte d'embarquement et remarque que ce n'est plus 15 minutes de retard, mais 25. Bon, espérons que ça s'arrête là. J'attends donc sagement en m'occupant comme je peux puis on entre enfin dans l'avion après avoir vu tous les passagers du vol précédent descendre et vider l'appareil.
Une fois à ma place, je réalise que cette fois-ci je n'ai pas de voisin ! J'en profite donc pour m'étaler et être tranquille. Puis, j'attends, j'attends et j'attends encore. On fini par décoller, mais avec 1 heure de retard. Moi qui doit avoir une correspondance à Gunsan pour pouvoir aller à Jeonju, c'est foutu. Je vais donc devoir attendre 2 heures avant que le 2e bus arrive. On finit par décoller, j'ai cru que ça n'arriverait jamais. Je m'endors un peu comme une souche , puis me réveille 20 minutes avant atterrissage. Comparé à l'aller, ce vol-ci était vachement long !
On sort finalement de l'avion pour arriver à l'aéroport de Gunsan qui est... MI-NUS-CU-LE. Un seul tapis pour les bagages car une seule piste et donc, un avion à la fois...
J'arrive dans les première et là, je vois une caisse avec un chat dedans... Je ne peux m'empêcher de penser "pauvre petite bête !" mais sa maîtresse vient le chercher assez vite, il ne tourne donc pas sur ce tapis pendant 20 ans. J'arrive à attraper ma valise rapidement et, par curiosité au vu de la taille de l'aéroport, je vais quand même voir dehors pour un bus. J'en vois deux et je me penche pour regarder et voit une inscription avec écrit Jeonju dessus. Joie, bonheur, soulagement ! Mais pour être sûre, je demande quand même au conducteur, ce qui mets un peu de temps vu la file déjà formée. Quand vient mon tour, je lui demande et il me confirme que c'est bien pour Jeonju ! Top ! Je me dirige alors vers la soute pour mettre ma valise mais comme y a plus de place, je me dirige vers l'autre côté quand une madame vien m'aider et faire de la place pour ma valise à moi. Je la remercie et retourne au début du bus.
Après avoir un peu galéré pour sortir mon porte monnaie (car ici, pas de T-money card !), je vais m'installer à l'arrière du bus où il reste encore 2 siège de libre. Je m'installe donc sur celui de l'aile car une substance collante se trouve sur le deuxième. Je changerai de place dès que je le pourrais. Le bus fini par démarrer et c'est partie pour encore 1 heure de bus pour arriver à Jeonju, où je devrais encore prendre un taxi pour arriver à mon logement. Après de nombreux arrêts, je fini par arriver à la ville de Jeonju. Je descend du bas, attrape ma valise et me dirige vers l'entrée que la gare routière pour chopper un taxi, assez rapidement. Après avoir un peu réfléchis, le taxi démarre et après 10 minutes, je me trouve face aux photos de mon guide. Parfait. Je remercie et paye le conducteur puis, suis mon plan avec ma valise.
Grâce à ce plan, je trouve mon auberge sans difficulté: une guesthouse en hanok, comme à Gyeongju. A peine arrivée devant la porte que la propriétaire m'accueille et en français, s'il-vous-plaît ! Elle m'explique alors le fonctionnement du logement, les machines pour laver ses affaires gratuites, le lieu de cafétaria où il n'y a pas de petit déjeuner mais un gros frigo pour stocker ses affaires pour justement le petit déjeuner. Après avoir eu toutes les informations, je m'installe à mon aise.
Après mon installation , je décide d'aller voir le sanctuaire Gyeonggijeon. En suivant mon plan, j'arrive sur une grande rue commerçante agréable et tout jolie, remplie de couleur et de couples habillés traditionnellement, en Hanbok.
Je me balade un peu et puis m'aperçois que je ne suis pas sur le bon chemin. Pas grave, je contourne et fini donc par arriver au sanctuaire qui est assez grand et majestueux. On peut voir plusieurs bâtiments, un peu comme le style des grands temples mais sans symboles au niveau des toits, à part des oies sauvages vraiment, mais alors là vraiment, dispersées. Lorsqu'on arrive vers le fond du parc, il y a une exposition sur les roi et leur histoire. Il est dit qu'ici à Jeonju, c'est là où la dynastie Joseon (ou goryeo, je sais plus ToT) a démarrer par son fondateur. On peut aussi apercevoir un bâtiment surélevé qui renferme l'histoire de la préservation des annales de l'époque et comment celles-ci ont pu être sauvées de l'invasion japonaise par des villageois courageux qui les ont déplacés pour les conserver à l'abris du temps.
On peut aussi voir pleins de gens en Hanboks, faisant des mises en scène pour des photos, des vidéos ...
Bref, je sors du sanctuaire et tombe sur un petit établissement que fait des petits choux à la crème tout mignon. Je décide donc d'en prendre pour mon petit déjeuner de demain matin:
Je me balade encore un peu et tombe cette fois sur une agence de détective privé. autant vous dire que ça m'a vraiment fait sourire. Je continue à marcher dans ces petites rues plus qu'adorables et fini par repérer mon resto de ce soir, "hanguk jib", où selon mon guide, le bibimbap est délicieux ! Mais il est encore trop tôt que pour aller manger, je reprends alors mon chemin pour m'arrêter dans un café qui à l'air super sympa et qu'i s'avère encore plus sympa que je ne le pensait: 10% pour les étrangers en visite dans la village hanok de Jeonju ! C'est parfait ! Je m'installe alors avec ma boisson, un bubble tea menthe/chocolat et regarde un peu ce qu'il y a à faire pour demain. Je reste comme ça trois bons quarts d'heure, puis en partant, j'observe un flyer qui parle d'une comédie musicale sur une sorte de Roméo et juliette à la coréenne, mais sans vraiment de clan... juste un histoire d'amour compromise par le rang des familles et surtout le "méchant" amoureux de l'héroïne et au pouvoir. Je décide de regarder ça plus en détail en mangeant mon délicieux bibimbap, spécialité de Jeonju:
En lisant attentivement le flyer, je repère le bâtiment où cela se passe et me décide d'aller demander pour des places, en espérant qu'il en reste pour demain. Je me dirige donc là-bas après avoir déguster ce petit plat, épicé, mais délicieux ! J'arrive à ce bâtiment et demande l'aide à un agent de sécurité qui m'indique que cela se passe au 4e étage et l'ascenseur. Dans l'ascenseur, je croise une gentille madame avec ses deux fils qui me demande si je vais voir la pièce ce soir et je lui dit que tout dépend des places disponibles. On arrive alors au dit 4e étage et au guichet pour prendre les places. Déjà, la difficulté pour demander s'il reste des places pour le soir même, puis choisir les places et voir celles qui sont déjà réservées. Après 15 minutes avec les hôtesses, j'ai finalement ma place:
Je ne vais pas mentir et dire que j'ai tout compris, mais j'ai compris pas mal de chose. C'était vraiment une super pièce, les chansons étaient super belles mais le jeu des acteurs... Quand je dis qu'ils surjouent, je suis gentilles en disant ça. Tout est exagéré: les bouffons sautes partout et hurlent et font vraiment les ignares, le méchant joue de son regard à n'en plus finir, et le héros ne ferais pas de mal à une mouche est est timide comme une lycéenne face à celle qu'il aime. Et quand il apprend que c'est réciproque, je vous dit pas !
Toujours est-il que j'ai passé un super moment à voir cette pièce ! Après, la madame rencontrée dans l'ascenseur, et qui m'a fait signe dans la salle avant la représentation, est venue chez moi pour me demander comment j'avais trouvé ça et si j'avais bien compris etc... On sort donc de la salle ensemble, avec ces petits garçons et on se sépare arrivées en bas du bâtiment. Je reprends donc ma route vers ma chambre où passer la nuit. En chemin, les fontaines et mini-cascades de la sympathique rue commerçante étaient toutes illuminées:
J'arrive finalement à ma chambre, où j'écris un petit peu, puis, dodo: demain, je vais au mont Maisan, qui s'annonce un peu compliqué avec ces histoires de bus et taxi... Mais je vous raconterais tout demain !
Salut les loulous !
11 Juilllet - Halim Park
Bonjour tout le monde !
Alors voilà, aujourd’hui, c’est mon dernier jour à Jeju ! Au vu du couché de la veille, j’ai préféré dormir un peu ce matin avant de me mettre en route pour le Parc Hallim, puisqu’en discutant avec Barabara, la grotte Sanbaggulsa, que je devais voir au départ, aurait été décevante, voir encore plus « nulle » que celle de Seokguram. Je me lève donc à mon aise et vais essayer d’aller déjeuner à « Tous les jours », voir ce que
Bonjour tout le monde ! Alors voilà, aujourd’hui, c’est mon dernier jour à Jeju ! Au vu du couché de la veille, j’ai préféré dormir un peu ce matin avant de me mettre en route pour le Parc Hallim, puisqu’en discutant avec Barabara, la grotte Sanbaggulsa, que je devais voir au départ, aurait été décevante, voir encore plus « nulle » que celle de Seokguram. Je me lève donc à mon aise et vais essayer d’aller déjeuner à « Tous les jours », voir ce que ça donne.
En chemin pour aller à cette espèce de boulangerie, je tombe sur mes 3 colocataires, qui ont fait leur check-out et partent dans l’après-midi. On discute un petit peu puis on se dit au revoir et je rentre dans l’établissement. Je regarde un peu de tout et, surtout pour le pain puisque Barabara m’a dit qu’il faisait du super bon pain.
Malheureusement, je n’en trouve pas et me rabats sur une sorte de « glutineous riceball donut » et un croissant pour avoir quand même quelque chose de bon, au cas où. Je demande aussi du jus d’orange mais malheureusement, ils n’en ont pas… je prends donc une limonade au citron en pensant que ce serait du style de l’eau citronnée… Mais pas du tout, ils m’ont fait un mélange de sprite avec du citron. Bon, c’était pas dégueu, ça passait mais ç’aurait pu être meilleur.
Après mon petit déjeuné mangé, je me redirige vers ma guesthouse afin de prendre le bus limousine pour aller au terminal des bus pour pouvoir prendre un bus qui me conduire au Parc Hallim. Lorsque je suis arrivée à l’arrêt, le bus était déjà là, je n’ai donc pas du l’attendre. Ensuite, j’ai dû descendre au premier arrêt. Je finis alors par ma débrouiller et trouver ce terminal de bus. Je demande alors un ticket, dans un coréen à peu près correct, et je dois attendre un petit peu avant de pouvoir monter dans le bus.
Il est alors temps de monter dans le bus, qui va au final mettre 1h15 voire plus pour m’amener au Parc. Faut le vouloir pour aller à ce parc à partir de Seogwipo. Heureusement, le bus était confortable, du style bus qu’on prenait à l’école pour aller à la piscine, et tous les arrêts étaient indiqués en anglais et en hangeul sur un écran. Pour une fois, le bus ne roule pas comme un pété. En effet, d’habitude, les bus roulent un peu comme des rois, ici, si bien que parfois traverser les rues c’est comme traverser une route en Afrique : tu as parfois l’impression de risquer ta vie ! En fait, Barbara m’a expliqué qu’ici les bus ont tous les droits car c’est une mesure publique et que donc, comme pour les métros, il faut aller le plus vite possible afin que personne n’arrive en retard. Si jamais, en voiture, on ne les laisse pas passer, on est en tort.
J’arrive donc finalement à ce Parc Hallim, contenant divers jardins, des volières avec des paons et des autruches, des tunnels de laves, etc… Je suis donc très heureuse d’être arrivée à destination sans explications écrites dans mon guide. Je rentre dans le par cet me dirige vers ce qui se trouve le plus loin et ce qui m’intéresse le plus : les tunnels de laves. Pour y accéder, on passe par une sorte d’avenue où sont plantés beaucoup de palmiers et qui raconte un peu l’histoire du parc.
Les tunnels se trouvent assez facilement et je rentre donc dans le premier, qui ressemble plus à une grotte qu’un tunnel et qui n’a aucune explication nulle part, si ce n’est le « corail de roche ». En effet, au milieu du passage, on observe un gros morceau de roche qui est tombé du toit. Seulement, quand on regarde, ce morceau est beaucoup plus grand que sont empreintes observable au plafond : des colonies de coraux de roche se sont développées et ont agrandi la roche.
Après avoir vu ce premier tunnel, il faut ressortir et marcher encore un peu, sous la pluie, pour changer, pour rejoindre le deuxième et le troisième qui sont forts proches. Ici, on trouve plusieurs explications comme par exemple celle de la présence de calcaires (stalactites et stalagmites) avec du magma. Je n’ai pas tout très bien compris, mais je regarderai à la maison quand je vais rentrer. Ici, il y a aussi l’explication de pourquoi on parle de la tanière de 2 dragons : il semblerait que la forme du tunnel pourrait faire penser à la forme, une fois du corps, l’autre fois de la queue d’un des deux dragons, car de nouveaux plusieurs sortes de moulures dans le tunnel pourrait faire penser à un deuxième dragon.
En continuant dans ces tunnels, on voit plusieurs choses : des assemblages de débris qui font penser à une statue mettant en interaction un ours, une tortue et un hibou. Normal. Plus loin encore, on retrouve des « coussins de laves », enfin, pas moi puisque je n’ai pas pu voir ce quelque chose de ressemblant aux images vues en cours. Une vieille légende dit que quiconque fait le tour du coussin ressortira de là plus intelligent. Je fais donc le tour, non pas pour l’intelligence, mais pour essayer de voir le coussin, qui ne veut décidemment pas se montrer. A côté de ce coussin, on peut voir une statue d’un petit bonhomme tenant une sphère rouge et tentant de s’enfuir de l’emprise d’une madame. A côté, il y a un écriteau expliquant la légende d’un très grand médecin de l’ère Goryeo qui aurait rencontré une petite fille étant enfant avec qui il allait jouer tous les jours. Au fur et à mesure des jours, le petit garçon devenait de plus en plus pâle, ce qui alerta son professeur. Ils discutèrent ensemble et le professeur lui dit de regarder les gens, le sol et le ciel la prochaine fois que le petit garçon rencontrera la petite fille. Il alla alors rencontrer la petite fille et fis comme son professeur lui avait dit mais ne put terminer : avant d’avoir pu regarder le ciel, il avait vu que son amie était en fait un renard (un Gumiho). Il essaya alors de s’échapper mais eu un peu de mal. Depuis, il devint un spécialiste d’anatomie et un grand médecin.
La visite des tunnels se termine comme ça et on ressort à la surface, avec toute la pluie. On arrive alors devant un écriteau sympathique montrant les directions (mais qui au final, n’était pas très clair…). J’arrive donc à un endroit où il y a un restaurant du parc, une boutique et un endroit où on peut voir des animaux. De loin, j’aperçois un petit chimpanzé et me dirige donc pour le voir de plus près. Une fois rentré là-dedans, je m’aperçois que les animaux qui sont ici en cage sont assez malheureux. Le singe était énervé et sautait partout, des perroquets étaient en liberté, comme d’autres perruches. Quand on continuait, les cris des animaux devenait de plus en plus peur et un brin menaçant… Je m’avance quand même pour aller voir les animaux à la fin de la « serre » et aperçoit 3 petits bébés fennec, les uns sur les autres essayant tant bien que mal de dormir malgré le raffut des voisins… dans une autre cage se trouvait des petits lapins, un petit cochon noir, des petits chipmunks comme ceux vu à la grotte de Seokguram. Les cris s’intensifient et ayant trop mal au cœur de voir les animaux comme ça, je ne termine même pas la visite et repart. En sortant, je vois un petit bébé singe grimpant partout sur sa soigneuse. Il est très mignon mais je ne peux m’empêcher de me demander où est-ce qu’il sera mis et comment il sera traité…
Après cela, je finis par suivre les indications de l’écriteau et arrive au jardin de Bonzai et des Pierre. On peut y voir, forcément, des bonzaïs (ah bon ?!) mais géant, ou tout simplement parfois âgés de 150 à 250 ans. D’autres sont plus petits et biscornus. Par-ci par-là se trouvent des rochers qui ont des formes sympathiques, que le caillou qui sourit ou encore certaines pierres qui ont la place pour passer sa tête et faire une photo ou encore des qui, avec un effet de perspectives, peuvent encadrer la personne photographiée. Je parcours alors ce petit jardin et tombe sur un endroit où il n’y a que des hortensias. Des hortensias par-ci, des hortensias par-là, encore ici, encore là, bref, partout. Je continue mon chemin et tombe sur la serre des bonzaï tropicaux. Je ne savais même pas que cela existait…. Bref, je m’assis quelque part dans cette serre et regarde mon plan : je suis un peu perdue. Je finis par revenir sur mes pas et traverser une boutique cadeau pour pouvoir avoir accès au reste du parc. Il se trouve que ce qui suit est, encore, une version ersatz de Seong-Eop, donc, je passe à côté, j’ai déjà eu ma dose hier.
J’arrive alors à l’endroit où on peut voir de nombreux oiseaux, et spécialement des paons en liberté qui, comme il pleut, ne font pas la roue. Dans cette partie du parc circule aussi ce qui ressemble à des dodos, comme dans le dessin animé de l’âge de glace (1). On voit aussi des autruches mais de nouveau, comme les petits fennecs vus plus tôt, ces animaux me font mal au cœur. Je ne sais pas si c’est à cause de la pluie qui rajoute au côté dramatique ou si c’est moi qui « over-react »…
Je me dirige alors vers la sortie et je vois une exposition de pierres et fossiles dans un bâtiment. Etant géologue, je ne peux pas ne pas aller jeter un œil. Je me rends compte alors que je ne suis pas d’accord avec les noms de minéraux affichés. Ça commence mal. Puis, les fossiles, pas les plus beaux, mais sont pas mal. A côté des minéraux et fossiles, se trouvent des morceaux de bombes volcaniques, de basaltes, etc… Qui ont des formes bizarres et qui pourraient faire penser à des petites sculptures, mais c’est tout. Rien d’extraordinaire en somme.
Je sors du bâtiment et, les chemins sont bordés d’énormes piscines avec des nénuphars qui, malgré la pluie, sont superbes, eux. Je finis par rejoindre la sortie et cherche à accéder à mon arrêt de bus. Vu que j’ai le temps, je vais vite au Seven-eleven (magasin comme celui d’Apu, dans les simpsons) et voit des petits bâtonnets à tremper dans du nutella. J’ai craqué, c’est quand même vachement bon ! J’arrive finalement à attraper mon bus et c’est parti pour plus d’une heure de trajet.
Arrivé à Seogwipo, je descends du bus et, suite à une discussion la veille avec Barbara, décide de faire un tour au supermarché de type Carrefour coréen. Et là, y a des tout : présentoir de produits cosmétiques comme à l’Inno chez nous, des rayons pour les vêtements pour l’eau et tous les jours, 6 rayons pour les chaussettes (alors, y a des gens qui ont des problèmes avec les sacs, d’autres les chaussures, d’autres encore les lunettes… Moi, depuis que je suis ici, c’est les chaussettes. Ne me demandez pas pourquoi, mais ici, j’ai envie de chaussettes dès que je les vois… J’arrive cependant à ne pas dévaliser les magasins, vous pouvez être fier de moi !), des coins papeterie comme chez club… Bref. Je m’arrête alors au rayon d’intérieur et voit des espèces de sacs de rangements et ça fait tilt : toutes les coréennes que j’ai rencontrée à l’auberge compartimentaient leurs affaires avec ces sacs dans leur valise. Le rangement était donc beaucoup plus simple. Ni une, ni deux, j’en les prends dans mon panier (en plus de 3 paires de chaussettes… Oui, que 3 qui valaient ensemble 1500 wons, donc 1 euros…). Je passe dans les autres rayons où on vend par exemple des lunettes de WC en face des fruits, je vois aussi l’importance des nouilles instantanées dans la vie de tous les jours des coréens. C’est juste énorme !
Il est alors 17h15 Et je décide de rentrer. Je contacte alors Sarah, que j’ai rencontrée hier, pour aller manger un morceau ensemble le soir. Je rentre dans ma chambre et ré-organise toute ma valise, suite à mes nouveaux achats. C’est beaucoup plus simple. Pendant que je termine, 3 autres coréennes débarquent dans ma chambre. On discute un petit peu, pour savoir d’où elles viennent etc… Elles me demandent ce que je fais pour manger et leur explique pour le barbecue avec Sarah. Elles m’expliquent qu’elles vont au barbecue de l’hôtel ce soir et je leur propose de se voir après, dans l’espace communs tout près.
Ma valise finie, je rejoints Sarah pour qu’on parte à la recherche d’un endroit pour manger ensemble. On finit par trouver un barbecue où elle peut enfin goûter la spécialité de Jeju, le proc noir. On discute, on rigole, en anglais cette fois, et tout se passe bien. En revenant, on croise un « Baskin Robbins » où Sarah veut absolument prendre une glace. Je la suis mais goûte à un « Cotton candy blast », une sorte de milkshake au goût bizarre surmonté de barbe à papa. Pas mauvais, mais très étrange. Pendant qu’on mange notre dessert, d’un coup, pleins de gens arrivent, et certains même avec leurs enfants… en pyjamas. Ça fait un peu bizarre, mais c’est mignon.
On rentre alors finalement à la guesthouse, et le Barbecue a encore lieu. En passant devant, une de mes colocataires me reconnait en me fait signe. Je lui réponds et lui demande alors si c’était bon et lui dit qu’on se retrouve après. On va alors dans ma chambre avec Sarah et on papote un peu puis, mes colocataires arrivent et nous proposent d’aller avec elles à un Seven-Eleven pour prendre des petits snacks pour la soirée en commun.
On décide d’aller avec elles et on prend du soju à la pèche, à la mandarine de Jeju (celui-là n’est vraiment pas bon, malgré le goût de fruit ToT), des chipes au beurre et miel, des mandarines… Et je craque pour une nouvelle T-money card à l’effigie d’un personnage de kakaotalk. On arrive alors dans l’espace commun où on rencontre des amis, dont un kenyan, à mes colocataires. On passe alors une bonne soirée à discuter (et notamment de Zico, qui a vraiment l’air d’être très très apprécié ici à défaut de son groupe, les block B, dont je n’ai encore rencontré aucun fan… Celles que j’ai rencontrées aimait Zico, mais pas le reste de la bande…), à faire des jeux à boire comme on a fait au Hana avec le cours de coréen, à jouer au Jenga…
(et un petit Zico pour la route)
Il est alors l’heure de l’extinction des feux et, avec Sarah, on se pose un petit peu dehors pour discuter et puis, on voit mes colocataires qui galèrent pour ouvrir la chambre… Qui n’est pas la leur. On a alors eu un fou rire qui ne s’arrêtait pas ! on discute encore un peu puis, il est temps d’aller dormir, je dois être en forme pour me lever tôt demain matin, car je prends l’avion pour quitter l’île et retourner sur le continent, à Jeonju.
A demain tout le monde !
10 Juillet 2016: Un petit tour de l'île avec Barbara (2)
Salut tout le monde ! Je suis de retour pour vous raconter ma deuxième journée avec Barbara.
Commençons par le commencement: lorsque je me lève, je me retrouve nez-à-nez avec une demoiselle que je n'avais pas vu la veille et qui a poussé pour se retrouver dans le lit d'enfance pendant la nuit. Le réveil reste quand même difficile, mais il passe. Je discute un peu avec mes roommates et elles m'expliquent que le barbecue de la guesthouse, c'était vraiment vraiment chouette. Du coup, en descendant, je décide de m'inscrire pour le barbecue du soir-même. Bref, je descend prendre mon petit déjeuner, le même qu'hier sauf qu'aujourd'hui, il y a quelque chose en plus au menu: de la laitue... Avec de la vinaigrette... Et des coréens qui mangent ça... Je ne m'y ferais jamais, à leurs petits déjeuners...
J'arrive à mon rendez-vous de 9 heure avec Barbara et c'est parti pour la vadrouille. on discute surtout du temps en allant à l'arrêt de bus: aujourd'hui, il va faire moche. Mais c'est possible que ça s'améliore: les prévisions pendant les moussons sont très incertaines... On prend finalement le bus pour aller dans une autre petite ville et pouvoir en prendre un autre nous amenant à Seung-eop.
Il s'agit d'un petit village protégé par l'Unesco, donc il n'a pas bougé depuis 3 siècle. De plus, ce petit coin tranquille de Jeju est en fait l'ancienne capitale de l'île, c'est pourquoi on peut y voir l'ancienne court de Justice, une grande école confucéenne, etc... Barbara m'explique qu'il est possible de loger dans une de ces petites maison avec des murs de torchis et un toit de paille (à renouveler tous les 3 ans) et qu'aussi, ici, le village avait aussi un autre nom, pour les intimes, qui signifiait "sans clef", parce qu'en effet, personne ne fermait son chez soi à clef et laissait tout ouvert. Ce principe nous a permis de visiter des petites maisonnettes en rénovation. J'ai pu donc voir une ancienne cuisine traditionnelle coréenne avec 3 casseroles de fontes avec des tailles différentes et enfoncées dans un petit muret laissant la place pour faire du feu. Barbara m'explique aussi qu'ils n'avaient pas beaucoup de quoi se chauffer et que donc, ils profitaient une fois sur la semaine d'un repas chaud, de style ragoût et que le reste du temps, il le mangeaient froid. J'ai aussi pu voir différents systèmes de "Ondol", où le chauffage par le sol. Il construisait des maison avec 3 pièce, sur un seul étage, mais où seule la cuisine était à même le sol, le reste était un peu surélevé afin de faire passer la chaleur.
J'ai aussi oublié de vous parlez des statues de pierres représentant de vieux bonhommes. Ces statues sont présentent partout sur l'île mais il ne faut pas se laisser avoir: les seules vraies statues restante se trouvent à l'entrée du village et elles sont au nombre de 4. Les autres, ce sont des "fausses", ou en tout cas, des beaucoup plus récentes. Leur rôle est de protéger l'île et de lui apporter prospérité. Maintenant ce petit détail expliqué, je peux passer à la suite. On passe par une maison où il y a une porcherie, comme pour toutes les maisons à l'époque, mais avec encore un beau petit cochon noir, adorable. Barbara m'explique alors qu'à l'époque, tous le monde avait son/ses cochons et, pour les nourrir, en plus des déchets comme les épluchures domestiques, ils avaient installés des toilettes à côté et le tout arrivait après pour les cochons dans la porcherie. Pareil pour l'urine, elle était récoltée dans une jarre puis mise dans l'enclos des cochons. De ce fait, il n'y a pas de circulation d'eau et donc... Pas d'épidémie de peste ou de choléra ! Evidemment, maintenant, les cochons qui sont consommés ne peuvent plus être nourris de cette façon, rassurez-vous. De plus, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, les petits cochonous sont dans un enclos formé par des pierre volcaniques assemblées sans ciment, sans rien. Vous imaginez donc le travail qu'il a fallu faire pour que ces pierre restent intactes malgré l'assaut du vent ou même de ces petites bêtes ?
Ensuite, un vieux monsieur nous salue et nous fait goûter une boisson à base d'Omija, baie disparates sur l'île et qui ne se trouve qu'à Jeju. En fait, il s'agit d'un sirop à base des baies qui ont macérées dans de l'eau pendant exactement 90 jours, puis, qui est filtrée. C'est très bon et très rafraîchissant ! ensuite, je goûte aussi à une sorte de caramel avec ses baies. Pas mauvais, mais je préfère le jus ! Ensuite, on sort de la maison et on arrive à un endroit où ils montrent les différents procédés pour obtenir ce sirop et aussi sur quelques coutumes d'avant et les instruments. On voit aussi sur les arbres des tresses de pailles, qui sont alors utilisées comme récupérateur d'eau, ce qui est très important puisque Jeju étant une île volcanique, l'eau ne circule pas vraiment, elle est directement absorbée... C'est pourquoi aussi ici les habitants ne mangeaient pas de riz: impossible de faire des rizières ! Ils mangeaient donc de l'orge à la place.
Après ceci,on se balade encore un peu dans le village et on trouve une petite maison où les gens teignent les tissus avec les ressources disponibles sur l'île, mais malheureusement j'ai oublié le nom de cette teinture... On finit donc notre petit tour du village par un restaurant très connu de toute la Corée, car il a été représenté dans un show télévisé très regardé. Evidemment, dans ce restaurant, on trouve la spécialité de l'île: du porc noir au barbecue. On discute encore un peu avec Barbara puis il est tempe de partir... Mais avant, je veux goûter un jus de fruit qui est apparemment très bon, qui ressemble au hallabong mais qui n'est pas de l'Hallabong. En effet, c'est super bon ! ça a une couleur qui à l'air plus qu'artificielle, mais ne l'est pas. Ne pas hésitez donc à en boire pour pouvoir juger. Aussi, avant de quitter le village, je demande à repasser chez le vieux monsieur pour lui prendre une bouteille de sirop d'Omija. Elle est dans ma valise, donc, si quelqu'un veut goûter lorsque je rentre à Bruxelles, faites moi signe !
On reprend alors le bus pour aller dans un parc qui a reproduit un village, artificiel, comme celui-de Seong-Eop, mais avec de quoi expliquez comment tout fonctione etc, soit une sorte de musée sur la vie des siècles passés à Jeju. Il est intéressant de noter ici qu'on a du mal à discerner le vrai du faux. On montre comment étaient les maison du Sud de l'île comparé à celles du Nord, plus riches. On montre les jeux auxquels les enfants jouaient, les pharmacies, des cènes de deuils, les lieux de cérémonies, l'atelier du potier, de la personne travaillant l'osier, etc... On entend aussi tout au long de notre visite l'école de percussion s’entraîner, c'est vraiment super !
On termine la visite et il est temps de rentrer à l'auberge. Je dois avouer que le trajet de bus a été très long, je vous dit pas le nombre de fois que je me suis faite réveiller par ma tête en train de tomber ! On arrive à l'arrêt du bus et on se dit au revoir avec Barbara. Je rentre donc à la guesthouse et, je retrouve mes colocataires en train de faire une petit sieste... Vive l'ambiance dans la chambre...
Après une petite séance de geekage, je discute avec elles et décide d'annuler le barbecue de l'hôtel mais d'aller après avec elles au mini concert qui a lieu à l'endroit du petit déjeuner. Je sort donc de la chambre à la recherche de pitance pour mon estomac. Je me retrouve donc dans un restaurant, pas très grand, mais pas petit non plus spécialisé dans les mandus ! J'en commende donc agrémenté de kimbap, l'équivalent coréen des maki, mais plus gros et plus coloré.
Je rentre après dans ma chambre et, à un moment, mes colocataires arrivent et me demande si j'ai déjà manger et me disant qu'elles vont aller acheter quelques petites choses. Elles partent et 15 minutes plus tard viennent me chercher pour assister au mini-concert. Je m'installe donc avec elles et on découvre une autre demoiselle, Sarah, qui est toute seule à une table t on lui propose de se joindre à nous. On discute un peu ensemble, notamment de leur âge: 28 ans pour les 3 coréennes (Yaejin et les 2 HeJong) qui évidemment ne les font pas du tout, et Sarah qui a 19 ans.
On passe une bonne partie de la soirée à discuter malgré le fait que la musique soit un peu forte. On a passé un super chouette moment puis, le concert s'arrête et là, 3 coréens viennent s'installer à notre table et on discute alors à 8, un peu en coréen mais surtout en anglais. On leur demande leur age et un des garçons essaye de myther en disant qu'il en a 25 mais on le travaille un peu et il nous avoue avoir 31 ans. De nouveau, lui non plus ne les faisaient pas. On papote, on papote et puis, c'est l'extinction des feux. On range tout et on va dans nos chambres mais, en discutant, on se rend compte qu'il y a une boite de nuit à 20 minutes en taxi.
Avec les filles, on décide de finalement y aller, à "Monkey Beach". On rentre gratuitement, juste montrer son IDcard. Le club est vide de chez vide, 4-5 paye assis aux tables et personne qui dance. On prends alors quelque chose à boire et on va s'installer. On ne peut pas s'empêcher de danser et au fur et à mesure, l'ambiance arrive. Plus d'une fois avec Sarah et les filles on s'est mises à danser sur le podium toutes ensembles. Qu'est-ce qu'on a ri , d'ailleurs, car souvent, on était les seules.
Il est 2h30 du matin, on commence à fatiguer... Il est donc l'heure de rentrer... Et de se coucher...
A demain les loulous !